Arts’up

Notre projet

La Belgique compte cinq écoles supérieures francophones des Arts du spectacle. Chaque année, une vingtaine d’élèves sortent de chacune de ces écoles. Il y a donc potentiellement 100 nouveaux créateurs de projets sur le marché du travail. La plupart de ces jeunes créateurs de projets ont peut-être la tête pleine d’idées originales mais très peu d’outils dans les mains. Combien d’excellents projets novateurs tombent dans l’oubli en raison d’une mauvaise communication ? Combien de jeunes artistes se retrouvent bloqués devant la difficulté de trouver des financements ? Les conséquences font que les accès aux subventionnements, aux théâtres et aux partenariats ne s’ouvrent majoritairement que devant les maîtres. On ouvre plus facilement la porte à quelqu’un que l’on connaît et qui a déjà expérimenté tous les aspects de la production théâtrale. Malheureusement, ne donner la parole qu’à ces quelques metteurs en scène reconnus restreint le panel des sensibilités artistiques. Les jeunes créateurs travaillent alors régulièrement bénévolement ou dans des conditions de rémunérations peu enviables. L’accompagnement des jeunes artistes, désireux d’entreprendre un projet artistique, est nécessaire pour leur permettre d’avancer dans le monde professionnel. Il ne faut pas que le marché prévale sur l’acte créatif mais il faut offrir la possibilité aux artistes de montrer leurs créations sur ce marché. Développer les compétences des créateurs en production et diffusion c’est leur offrir une plus grande visibilité. L’art n’a de sens que s’il est partagé, sans impliquer pour autant une dépendance de l’artiste face à sa « clientèle ». Créer un incubateur pour les Arts du Spectacle offrirait la possibilité aux jeunes artistes de se lancer plus facilement dans la création artistique. Des professionnels de la production, de la diffusion et du marketing seront présents pour aider ces jeunes par un système de coaching. Coacher ne veut pas dire donner toutes les réponses mais bien aider un partenaire à devenir autonome. Le partenaire est responsabilisé dans l’atteinte de ses propres objectifs et le coach est là pour l’encadrer et l’aider à améliorer ses connaissances et ses compétences. Face aux désirs des politiques économiques d’engendrer de nouveaux projets qui mêlent formation, entreprise et créativité, il est évident que la culture peut participer, à sa manière, à la relance économique.

Nathalie BERTHET
École: IAD — Autres

  • Uclouvain
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